Dix ans après que l’affaire Shafia eut consterné le Québec, les intervenants disent avoir tiré des leçons et développé des stratégies pour aider les femmes victimes de violences liées à l’honneur.
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Avec les maisons d’hébergement qui débordent et les services sociaux qui peinent à répondre à la demande, le Québec n’est pas à l’abri d’un nouveau drame à la Shafia, croient les intervenants.
Aujourd’hui, la majorité des refuges acceptent les femmes qui sont à risque de violence basée sur l’honneur, note Claudine Thibaudeau de SOS violence conjugale.
Mais quand une personne appelle pour trouver un hébergement d’urgence, il se peut qu’on lui réponde : « désolé, il n’y a plus de places » aujourd’hui dans votre secteur.
C’est ce que l’organisme a dû répondre à 2805 reprises à des victimes potentielles de toutes formes de violence au cours de l’année 2018-2019 en raison du manque de places criant dans les ressources.