28/10/2019

Violence conjugale: les maisons d’hébergement de la région à bout de souffle

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Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale a lancé un cri d’alarme, mercredi, déplorant que ses membres soient débordés. Les ressources de la région ne font pas exception. À bout de souffle, elles sont souvent à pleine capacité et peinent à offrir certains services en raison d’un manque de financement et de personnel.

La situation est la même à la Maison Le Far, également située à Trois-Rivières. «Depuis le début de l’année financière qui commence le 1er avril, on dépasse notre taux d’occupation. Le 100% est dépassé chaque mois présentement. On a une liste d’attente», mentionne Karine Gendron, directrice de cette ressource d’hébergement pour les femmes victimes de violence. D’ailleurs, depuis sa fondation en 1985, rares ont été les moments où son taux d’occupation s’est retrouvé sous les 100%.